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J'ai un blogue depuis septembre 2017. Je l'ai lancé avec un article sur le désespérance programmée. J'ai redéfini le PIB... Plaisir Intérieur Brut. J'ai dénoncé, avec la complicité de Proust,  l'abjection de Trump. J'ai poétisé les péchés les plus capiteux : la gourmandise, la paresse et la luxure. J'ai condamné la misère. J'ai dépeint la course contre la montre des soixantenaires Je me suis insurgée contre les Mosanto, les Bayer's de ce monde. J'ai essayé de comprendre pourquoi on devient vegan. J'ai parlé de mon amour, de mon indéfectible rapport humain/chien, n'en déplaise aux ardents défenseurs de l'anthropomorphisme. J'ai revisité la définition de l'enfer, du paradis et, plus récemment, dans le contexte de la covid-19,  du purgatoire. J'ai raconté, en image,  des histoires de famille... réelles ou inventées Je suis sortie du placard pour clamer haut et fort mon amour de l'hiver et du froid au risque de me faire la...

Photo - Le Nouvelliste Je ne crois pas à la vie après la mort. Pour moi, le ciel et l'enfer sont sur terre. Qu'un mort se retrouve dans une remorque réfrigérée, ce n'est pas lui qui va s'en plaindre. Quand c'est fini, c'est fini.  Mais qu'un parent, un être aimé décédé aboutisse dans une remorque réfrigérée, toute rouillée et sale, c'est moche, très moche pour les proches, pour ceux qui restent. Voyez un camion citerne de lait... Il est toujours nickel à l'extérieur.  Si c'est propre à l'extérieur,  c'est propre à l'intérieur. Tout est dans l'image projetée. Regardez un camion citerne d'essence...toujours nickel. Si c'est propre à l'extérieur, son contenu est "propre". L'association est facile. Les lobbyings du lait, du pétrole l'ont compris rapidement. Qu'en est-il de nos remorques réfrigérées, du purgatoire de nos morts. Je veux bien croire que c'est ...