Réflexions sur les péchés...capiteux et autres dérives



Réflexions sur quatre des péchés capitaux qui se sont imposées à moi en 1993 et que j'ai mises aux couleurs de 2018.

L'envie selon Marielle

Envie d'être avare de mon temps, ce temps qui passe et qui m'échappe.

Envie de laisser monter ma colère pour ce temps qui passe et qui m'échappe.

Envie de me gaver outrageusement du temps qui passe et qui m'échappe.

Envie de me vautrer lascivement dans ce temps qui passe et qui m'échappe.

Envie de m'enorgueillir de mon pouvoir d'arrêter ce temps qui passe.

Envie de paresse pour vivre pleinement le temps présent.




La gourmandise selon Marielle 




Une pinte de vin blanc suintante,
des bananes, beaucoup de bananes
encore des bananes bien mûres, bien sûr.
Des fraises rouges et juteuses,
des ananas pelés ardûment
à la sueur du vin blanc,
des clémentines cireuses, pulpeuses,
des kiwis vert intense pour
                               le contraste des couleurs.
Le tout trempé religieusement 
dans un chocolat noir fondant.
Le tout porté à une bouche excitée, 
la mienne s'entend.
 Ne manque que quelques morceaux de bananes, bien sûr.


La luxure selon Marielle 

La luxure rime avec censure.

La luxure rime aussi avec obscur et immature, deux des nombreux qualificatifs se terminant en ur/ure dont je vous épargne ici la nomenclature.Il m'apparaissait capital de porter mon observation à votre attention, même si au final, je veux bien convenir que ça ne rime à rien.

Pour ce qui est de l'orgueil, de l'avarice, de la paresse et de la colère, j'y reviendrai plus tard. 

Dernière chose, avez-vous remarqué que de tous les péchés capitaux, le seul qui est du genre masculin, c'est l'orgueil et coïncidence, c'est le seul qui n'a pas cette forte connotation péjorative accolée aux six autres péchés capitaux. 

Ce qui m'a amené à cette courte réflexion sur le genre des mots, qui je le précise, remonte à 1993.

Le jugement est masculin;
l'intuition est féminin.
Le viol est masculin;
la victime est féminin.
L'équilibre est masculin;
la folie est féminin.
L'effort est masculin;
la faiblesse est féminin. 
Le travail est masculin;
la vocation est féminin. 
Le succès est masculin;
l'erreur est féminin. 
L'honneur est masculin;
la coulisse est féminin.










Le sentiment du genre féminin :
le pouvoir est encore masculin. 

Quand il est question de l'égalité de la femme, ici et à travers le monde, les acquis restent fragiles. La vigilance, du  genre féminin et du genre masculin, peut faire toute la différence, entre un recul ou une avancée.

Marielll




Commentaires

  1. Le problème est masculin, la solution est féminin !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aime ta conclusion. J'ajouterais : la solution est dans la solidarité, tous genres confondus.

      Supprimer
  2. Ne dit-on pas de la nature qu'elle est luxuriante. C'est dans nos gènes. Ça explique sans doute notre gêne d'en parler.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Les roses portugais

Des ressemblances frappantes ?

De retour