Je suis en... Mot en C
Ras le pompon d'entendre, de lire partout dans les médias, pour éviter de le formuler, le mot en N en substitution du mot lui-même, dans la foulée de l'événement survenu à l'Université d'Ottawa. En substituant le mot par mot en N , on est en plein déni. D'autant plus que ce qui nous vient automatiquement à l'esprit quand on lit ou on entend mot en N , ce n'est pas le mot nénuphar , ce n'est pas non plus le mot nuage . C'est bien évidemment le mot proscrit lui-même dans son entièreté avec tout son poids sociohistorique. Toutes nations, toutes époques confondues, il y a des mots qui sont durs, qui font mal. Est-ce qu'il faut s'empêcher de dire les choses parce que le seul fait de les entendre nous bouleverse? NON, NON ET NON!!!! À quand le jour où l'on va proscrire l'usage du mot holocauste parce que la réalité à laquelle il réfère est insoutenable. Si un mot sert l'ouverture, les échanges, la sensibilisation ou l'éducation, s...