Planche-contacts

Récemment en consultant les journaux électroniques, je suis tombée sur ce qu'on appelle dans le jargon journalistique un "fait divers" : "Il s’immole dans son bolide après un refus à l’aide médicale à mourir. L’homme de 59 ans était atteint d’un cancer généralisé et avait contracté le VIH après un viol".  Quelle merde! Dans le libellé de l'article, on précisait que le viol, comble du malheur, était survenu en milieu de travail, milieu où on a généralement tendance de se croire à l'abri.   Non mais, quelle vie de chien!  C'est, je l'avoue, ce qui m'est spontanément venu à l'esprit et pourtant... J'ai deux chiens : Perro et Zach. Ils mangent à satiété.  Ils sont approvisionnés en eau fraîche. Ils ont leurs coussins, leurs bébelles et leur vétérinaire. Ils marchent, courent et jouent tous les jours. Caress aliques, ils reçoivent leurs doses journalières. Quand ce ne sont pas les nôtres, ce sont celles dispensé...

Vers 6 h, hier matin, comme à tous les jours, je suis allée marcher ma petite heure après le déjeuner. Très exceptionnellement, j'ai choisi de ne pas emmener Zach, notre gros Golden qui ne demande qu'à suivre comme une tache et Perro, notre petit bâtard au tempérament de loup. L'odeur de mouffette qui flottait dans l'air en ouvrant la porte m'en a dissuadé. Je suis partie accompagnée de mon fidèle nano et de mon écouteur - Et oui, pour des raisons de sécurité, mais surtout pour le plaisir d'entendre les autres bruits du matin toujours nombreux sur fond de silence, je mets seulement un écouteur - Si j'y pense, je pars avec mon cellulaire pour prendre des photos. Ce matin, je l'avais. Les journées raccourcissent. J'ai eu droit au lever du soleil. Magnifique! On dit qu'une image vaut mille mots. Peut-être. Mais ce qui est certain, ça ne rend ni les odeurs, ni l'atmosphère, ni les silences et les sons ambiants. Je marche. Je pense. J...

Ce matin, j'écoute, ou plutôt j'écoutais, l'émission animée par Franco Nuevo à Ici Radio-Canada Première. Le sujet : Irma, la terrifiante aux portes de la Floride. Je reconnais le gigantisme du phénomène climatique. Montage infographique de Marielle Langlois réalisé à partir d'une photo satellitaire de la NASA publiée par l'Agence Reuters. Je reconnais que la Floride est, six mois par année, la terre d'accueil de plusieurs millions de Sunbirds qui fuient les magnifiques hivers du Québec, magnifiques de mon point de vue, bien sûr. Je reconnais nos complicités de bon voisinage, nos liens socioéconomiques Canada/ÉU encore qu'avec Trump au pouvoir, ils tendent à s'amenuiser comme une peau de chagrin. Mais ne nous égarons pas. Allons à l'essentiel. Après une heure d'écoute radiophonique au cours de laquelle ont été entendus des commentaires formulés non pas par des sinistrés, mais bien par de futurs sinistrés, pire des sinistrés potenti...