LE PIB version Marielle




























Vers 6 h, hier matin, comme à tous les jours, je suis allée marcher ma petite heure après le déjeuner. Très exceptionnellement, j'ai choisi de ne pas emmener Zach, notre gros Golden qui ne demande qu'à suivre comme une tache et Perro, notre petit bâtard au tempérament de loup. L'odeur de mouffette qui flottait dans l'air en ouvrant la porte m'en a dissuadé. Je suis partie accompagnée de mon fidèle nano et de mon écouteur - Et oui, pour des raisons de sécurité, mais surtout pour le plaisir d'entendre les autres bruits du matin toujours nombreux sur fond de silence, je mets seulement un écouteur - Si j'y pense, je pars avec mon cellulaire pour prendre des photos. Ce matin, je l'avais.
Les journées raccourcissent. J'ai eu droit au lever du soleil. Magnifique! On dit qu'une image vaut mille mots. Peut-être. Mais ce qui est certain, ça ne rend ni les odeurs, ni l'atmosphère, ni les silences et les sons ambiants.

Je marche. Je pense. J'écoute de la musique, toujours en mode aléatoire. Je me transporte d'un environnement musical à l'autre le temps d'une chanson. Chaque matin, sempiternellement,  je fais le même trajet dans un paysage chaque jour différent.  Ce matin, je me fais surprendre par les feuilles qui commencent à changer de couleurs.

J'arrive à la maison. Je fais le tour du jardin d'eau. J'entre dans la maison côté cour. Je prends une douche. Je m'habille. Bisous à mon grand amour, encore couché et je pars pour le travail.  Dans l'auto, j'ouvre la radio. À 8 h j'arrive au bureau : un bureau à dimension humaine, une petite équipe, des collègues sympathiques. "Bonjour/Bonsoir" et déjà la journée est finie. Je ne l'ai pas vu passer.

Il est 17 h : départ du bureau. J'ouvre la radio. Pas de trafic. Pas de bouchon.

J'arrive à la maison. Yves est déjà parti. Je nous prépare à manger: moi pour ce soir et Yves pour son lunch de demain après-midi. Il travaille de nuit ce soir et cette nuit.

Pendant que je cuisine, le soleil, qui s'apprête à se coucher, se pointe dans la fenêtre, côté fleuve.




























Ça vaut bien une photo.

 Partager mon quotidien avec l'homme que j'aime, 
Vivre ma vie bien entourée par les miens, les siens, les nôtres,
Me lever avec le soleil,
Faire un travail qui m'allume,
À 61 ans, avoir encore toutes mes facultés... d'émerveillement
 
C'est mon PIB... C'est mon Plaisir Intérieur Brut. 

Curieuse de savoir quel est le vôtre?

MarieLLL















Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Les roses portugais

Image
Au Portugal, les roses revêtent différentes formes, les plus belles, les plus laides. Les roses intemporels Les grottes de Carvoeiro - Collection Marielll  Les roses occasionnels Terrasse de Portimao, Algarve - Collection de Marielll Les roses éphémères Bougainvilliers, Ferragudo,  Algarve - Collection Marielll Les roses meringués Meringue, Monchique, Algarve - Collection Marielll Les Roses urbains Rue Calvaleiros, Lisbonne - Collection Marielll Les Roses freakants Murale de Lagos, Algarve - Collection Marielll Les Roses déculottés Au 17 rua dos Cavaleiros, Lisbonne  - Collection Marielll  Les Roses plastifiés I love plastic, Loulé, Algarve  - Collection Marielll  Les Roses immuables Silves, la lumineuse - Collection Marielll Les Roses tendres Sieste rose - Monchique Collection Marielll Les Roses initiatiques Enfin! Sintra - Collection Marielll  Les Roses de jardin  Le Jardin de sculptures, Monchique - Collection Marielll Ma préférence Ferragudo, ...
Lire la suite

Des ressemblances frappantes ?

Image
Ça ne vous fait pas penser à quelqu'un?  Perso, je trouve que la ressemblance est frappante pour la hargne, la dureté et l'agressivité qui s'en dégage. Une gueule béante qui vocifère des inepties, des mensonges et des cruautés. Le roi fou - Collection Marielll À la suite de la rencontre tripartite réunissant  le roi fou, le fou du roi et le très patient, le très diplomate chef de l'Ukraine,  les choses me sont apparues clairement.  On est dans la merde jusqu'au cou et, comble de malheur, le fou du roi, crache dedans pour la garder humide.  Le fou du roi - Collection Marielll Ce matin... Ma solidarité renouvelée à l'Ukraine et son digne représentant. Mon chapeau à l'interprète de cette rencontre pour le moins surréaliste. Et pour conclure, les mille mots de la fin sans référence aucune au présent article.  Les infiniment blancs - Collection Marielll Juste pour le plaisir de se laisser sur une belle note.  Je ne sais pas pour vous, mais moi, j'en ai gran...
Lire la suite

De retour

Image
Ma saison...  Celle-là même qui entraîne la migration de milliers de snowbirds dans des campements de réfugiés du froid.  Celle qui fait trembler les propriétaires de haies jusqu'à obliger la mise en place d'écrans, de murs protecteurs contre la menace blanche. Celle qui voit apparaître les toiles sur ces pelouses verdoyantes, sans pissenlits, coupées ras à l'été, râclées jusqu'à la dernière feuille à l'automne, afin de les protéger de toutes ces petites impuretés nivales que pourraient laisser les déneigeuses sur leur passage. Celle qui voit émerger une multitude d'abris d'autos qui disparaissent au printemps comme neige au soleil. Celle que d'aucuns qualifient de misère blanche.  Celle dont les humeurs météorologiques font la une des médias et alimentent tous les échanges du Temps des Fêtes. Celle dont on appréhende l'arrivée et dont on souhaite ardemment le départ.  Ma saison, celle du froid, de la neige, de la lumière : l'hiver est de retour....
Lire la suite