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Affichage des articles du juin, 2021

Un remplacement de congé de maladie de neuf ans

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Collection Marielll Quand j'ai démissionné du Conseil de la culture, je n'avais rien devant moi si ce n'est un profil de compétences qui, quelques jours plus tard,  m'ouvrirait une porte... celle d'un magnifique lieu historique.  En effet, dans les semaines, voire dans les jours, qui ont suivi mon départ du Conseil de la culture, j'ai été approchée par la responsable de la culture de Ville de Bécancour, aujourd'hui et depuis une grande amie, mais ça c'est une autre histoire. Elle était mandatée pour vérifier mon intérêt à prendre la direction du Moulin Michel pour une durée indéterminée en remplacement de la directrice en congé de maladie.  J'ai dit oui.  Vous en connaissez qui disent non au bonheur. Pour formaliser le tout, je suis allée rencontrer le président de la Corporation des Amis du Moulin Michel inc. Ça a cliqué. Finalement, je suis demeurée à l'emploi de la Corporation des amis-es du Moulin Michel inc.pendant dix ans. Dix belles année...

Changement de cap

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Je suis en mode rattrapage.  Trois articles en trois jours. En définitive, j'écris quand ça me tente, quand j'ai le temps. C'est la beauté de la chose.  Avant de replonger dans Mes 50 ans en emploi sous la loupe , j'ouvre une parenthèse sur mon article d'hier, ma levée de bouclier contre le Québec bashing . Je me pose une question. Est-ce que le phénomène est si tant répandu qu'il mérite qu'on s'y arrête. Oui. Et même s'il ne l'était pas, il mérite qu'on s'y arrête.  Est-ce que je m'y suis prise de la bonne façon. Probablement pas et le Québec bashing ne s'arrêtera pas pour si peu. Mon blog n'est qu'une infinie particule d'un atome dans la galaxie des médias sociaux. Mais, bon sang que ça m'a fait du bien. Fermer la parenthèse. Rue des Ursulines, Vieux Trois-Rivières - Collection Marielll Dans mon cheminement professionnel, j'ai effectué deux changements de cap.  Le premier est survenu en 1983 à mon retour d...

La poutine, spécialité canadienne

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Les changements climatiques, c'est nous.  Les bulles immobilières, c'est nous.  La faim dans le monde, c'est nous.  Les fusillades, chez nos voisins du Sud, c'est nous.  L'augmentation des tueries à Toronto, c'est nous.  Les féminicides, c'est nous.  Le racisme, c'est nous.  L'intolérance, c'est nous.  La pauvreté, c'est nous.  L'obésité, c'est nous.  L'inculture, c'est nous. C'est nous, les "bastards of Quebec". C'est tellement nous que lorsque survient une tuerie à London en Ontario, on ne nous reconnaît pas le droit à la solidarité, estimant que c'est par nous, à cause de nous,  que la tragédie est survenue.  Vous en doutez. Parlez-en au ministre Benoit Charest qui s'est fait hué, invectivé pendant son discours prononcé lors de la vigile organisée à Montréal en soutien aux victimes. C'est nous. Tout ça, c'est de notre faute. C'est parce que nous avons adopté la Loi 21.  Hostie, qu'...

La RBC

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Hiiii! Ça fait un bail que j'ai écrit sur mon blog.   Avant de continuer le parcours anecdotique de  Mes 50 ans d'emploi sous la loupe , j'aimerais recontextualiser le tout.   Rappelons que la rétrospective de mes expériences en emploi a pour objectif de souligner, de façon toute personnelle,  la Journée internationale des droits des femmes en date du 8 mars dernier.   Un triste anniversaire, vous vous en souviendrez,  marqué cette année par le cortège de cinq féminicides auxquels, quatre semaines plus tard, venaient s'ajouter cinq autres morts violentes de femmes par la main de leur conjoint ou d'un proche. Dix féminicides en dix semaines. Triste, triste record.  Je pense que parfois, il est bon de se rappeler individuellement et collectivement à quel point nos acquis sont récents, mais surtout à quel point ils sont fragiles.  Collection Marielll   On est en 1978.  Derrière moi la vie étudiante, derrière moi les emplois ...