La poutine, spécialité canadienne

Les changements climatiques, c'est nous. 

Les bulles immobilières, c'est nous. 

La faim dans le monde, c'est nous. 

Les fusillades, chez nos voisins du Sud, c'est nous. 

L'augmentation des tueries à Toronto, c'est nous. 

Les féminicides, c'est nous. 

Le racisme, c'est nous. 

L'intolérance, c'est nous. 

La pauvreté, c'est nous. 

L'obésité, c'est nous. 

L'inculture, c'est nous.

C'est nous, les "bastards of Quebec".

C'est tellement nous que lorsque survient une tuerie à London en Ontario, on ne nous reconnaît pas le droit à la solidarité, estimant que c'est par nous, à cause de nous,  que la tragédie est survenue.  Vous en doutez. Parlez-en au ministre Benoit Charest qui s'est fait hué, invectivé pendant son discours prononcé lors de la vigile organisée à Montréal en soutien aux victimes.

C'est nous. Tout ça, c'est de notre faute. C'est parce que nous avons adopté la Loi 21. 

Hostie, qu'on a le dos large, nous les Québécois.

Et notre premier ministre du Canada d'en remettre :  

"Ça ne me surprendrait pas que dans les semaines et les mois à venir, il y ait des réflexions à avoir sur le but et l'importance de la Loi 21, en partie parce que ça fait un an qu'on passe beaucoup de temps avec des masques qui couvrent nos visages en obtenant des services de l'État.".

Ainsi,  la pandémie nous aura permis, à nous peuple imbécile et sans envergure,  qui ne comprend rien ni du cul, ni de la tête d'apprivoiser le port du masque dans notre quotidienneté, de voir la lumière, de comprendre enfin les enjeux, de sortir grandi de notre épaissitude, de notre ignorance crasse, d'adhérer au multiculturalisme canadien. 

Good!!!!

Un article pas très politiquement correct, j'en conviens, mais jamais autant incorrect que le Québec bashing.

Marielll

En référence au visuel intégré à mon présent article. Je vous laisse imaginer ce qui se serait passé si, dans la colonne des contres, on avait retrouvé une autre minorité que les francophones.