Le bal masqué
Pour les 26 ans de Louis, le neveu de mon conjoint, on s'est offert récemment, entre amis, une excursion dans le Vieux-Québec. Aucune congestion pour entrer dans Québec.
Comme d'habitude, nous avons, mon conjoint et moi, opté pour le stationnement intérieur de l'Hôtel-Dieu de Québec. Aucun problème pour trouver un espace de stationnement, au premier niveau. Comme quoi, la covid a aussi ses avantages.
Puis, s'ouvre le bal.
Avant de quitter notre véhicule, on sort les masques, met les masques. Une fois dehors, enlève les masques dans le respect de la procédure, serre les masques. On marche vers notre lieu de rendez-vous, notamment la terrasse d'un restaurant vegan : pas de masque pour les clients, masques pour les serveurs.
Puis, s'ouvre le bal.
Avant de quitter notre véhicule, on sort les masques, met les masques. Une fois dehors, enlève les masques dans le respect de la procédure, serre les masques. On marche vers notre lieu de rendez-vous, notamment la terrasse d'un restaurant vegan : pas de masque pour les clients, masques pour les serveurs.
D'entrée de jeu, souhaits d'anniversaire covidiens à notre jeune jubilaire : sans bisous, sans contacts. On mange. On se régale sans partage. On bavarde.
Entre deux services masqués, petit pipi. On sort les masques, on met les masques. On entre dans le resto. Retour à la table, enlève le masque, serre le masque. Passe à la caisse, met les masques. Sort du resto. Enlève les masques, serre les masques... toujours dans le respect de la procédure.
Entre deux services masqués, petit pipi. On sort les masques, on met les masques. On entre dans le resto. Retour à la table, enlève le masque, serre le masque. Passe à la caisse, met les masques. Sort du resto. Enlève les masques, serre les masques... toujours dans le respect de la procédure.
Petite marche dans le Vieux.
Détour inévitable par le Petit Champlain : une marche à obstacles s'engage pour maintenir la distanciation. Pris d'une envie irrésistible d'une petite douceur glacée, on sort les masques, met les masques, fait la file, passe la commande, ressort, enlève les masques, serre les masques, mange... les émotions.
Arrêt au funiculaire pour monter dans la Haute-Ville. Sort les masques, met les masques. Attend en ligne. La porte s'ouvre sur un visage masqué qui nous apprend que le funiculaire ferme à l'instant. On est samedi. Il est 21 h 30. Enlève les masques, serre les masques.
Retour vers les véhicules de nos amis. Salutations covidiennes.
On continue vers notre stationnement intérieur. Met les masques, monte dans la voiture, enlève les masques, serre les masques. Retour à Bécancour. On entre dans la maison, met les masques au lavage en prévision du prochain bal masqué.
La nécessité du port du masque et de toutes autres mesures mises en place pour contrer la propagation de la covid-19 ne se discutent pas, mais ne sont pas sans effet sur la spontanéité des petits gestes au quotidien.
Marielll
La nécessité du port du masque et de toutes autres mesures mises en place pour contrer la propagation de la covid-19 ne se discutent pas, mais ne sont pas sans effet sur la spontanéité des petits gestes au quotidien.
Marielll
Avis aux lecteurs - Afin de limiter le risque de me faire tirer des roches virtuelles, je précise que j'ai omis volontairement d'aborder les séances incontournables de nettoyage des mains à l'entrée à la sortie des lieux publics fermés afin d'ajouter à la fluidité du texte.
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