Pour en finir avec le politically correct
Ce matin, l'événement surréaliste dont nous avons été témoin qui mettait en scène le très pondéré Zelinsky, le Roi fou et le fou du roi à la Maison blanche fait encore couler beaucoup d'encre.
Les grands titres abondent. Radio-Canada le traite comme une querelle. Chez TVA, on aborde l'événement comme une dispute. La Presse parle d'un affrontement. Le Courrier international, pour sa part, le qualifie d'altercation.
À grand renfort de politically correct, le sens des mots se perd.
Dans un cas, comme dans l'autre, ce n'est pas ce que j'ai vu, ce que j'ai entendu, ce à quoi j'ai assisté, dégoûtée.
Ce à quoi, j'ai le sentiment d'avoir assisté impuissante, c'est carrément une agression méprisable orchestrée par deux individus méprisables, un repris de justice et son sous-fifre, et ce, dans l'objectif avoué de porter atteinte à l'intégrité psychologique et politique d'un chef d'État en quête d'un règlement qui oppose son pays depuis trois ans aux ambitions mégalomanes d'un dictateur qui tire aussi ses ficelles chez nos voisins états-uniens au point de donner aux occupants de la Maison Blanche des allures de marionnettes.
Épeurant!
La bonne nouvelle...
Toutes les " têtes folles" ne sont pas déprimantes.
![]() |
Têtes folles - Collection Marielll |
Marielle Langlois
Commentaires
Enregistrer un commentaire