La serveuse... écarlate
Est-ce que j'ai déjà travaillé dans un restaurant? Oui, deux courtes expériences.
Dans un casse-croûte avec service à l'auto, une demie-journée NON PAYÉE, le temps d'une mise à l'essai : le temps suffisant pour nous convaincre, le gérant et moi, que je n'étais pas dans mon élément.
Le même été, j'ai aussi travaillé dans une pizzéria pendant deux longgggues semaines, un restaurant très achalandé. Cette deuxième tentative s'est conclue par un point de non retour.
NON, le service aux tables, ce n'est pas pour moi.
D'abord, je n'aime pas le principe du taux horaire diminué sous prétexte de l'attribution de pourboires à taux pré-déterminé, mais non obligé. Une formule qui permet au restaurateur de limiter ses frais et d'augmenter ses profits - même si je n'ignore pas que les profits sont minces en restauration - et qui, de surcroît, met le salaire de l'employé à la merci des humeurs ou des préférences de ses clients.
Je n'aime pas le principe du pourboire amputé parce que la nourriture n'était pas au goût du client, parce que le beurre était fondu ou parce que le service était trop lent, même si la serveuse, au final, n'est pas responsable ni de l'un ni de l'autre.
Je n'aime pas devoir, à la sortie des bars, me taper les niaiseries d'un client chaudasse aux mains baladeuses qui t'aborde plus comme une servante que comme une serveuse. Une seule fois, c'est une fois de trop. Je vois rouge. Probablement un héritage de ma grand-mère Célestine.
Je préfère de loin être une flywomen, une signalisatrice sur l'autoroute 20, en 1976, l'année des Olympiques de Montréal. Mais ça, c'est une autre histoire! Une drôle d'histoire que je vous réserve pour le prochain billet.
Marielll
P.-S Le phénomène des mains baladeuses n'appartient pas à l'histoire et ne se limite pas aux restaurants. On en a pas terminé avec cette réalité. Amusez-vous à aller voir la représentation en image des serveuses, par comparaison aux serveurs sur le web. Chez la femme, la priorité est à la beauté, la jeunesse. Chez l'homme, c'est l'expérience, la maturité que l'on veut réfléter, encore en 2021.
RépondreSupprimerEt quand je parle du phénomène des mains baladeuses, des regards lubriques, ce n'est pas seulement dans les restaurants. C'est au travail, dans les transports en commun, sur la rue, dans les foyers...
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