Parce que l'Homme, lui...
Un cours que j'ai particulièrement aimé, c'est le cours de psychologie animale; cours qui se donnait à l'époque au cegep du Vieux-Montréal et qui avait pour ambition de mettre en parallèle les différences et les ressemblances comportementales observées et observables entre les diverses espèces animales ainsi qu'entre l'animal et l'homme lui-même.
J'ai adoré.
Ce qui m'amène à vous partager une belle découverte : une série documentaire en cinq épisodes que j'ai écoutés en rafale vendredi dernier, série commentée dans sa version originale par Barack Obama : Nos parcs nationaux, ces merveilles du monde.
WOW! REWOW!
Des images à couper le souffle! Des angles de caméra originaux!
Des têtes de cervidés mâchouillant de l'herbe qui pointent adorablement à travers un bosquet de plantes autochtones.
Des singes lémuriens qui bondissent d'une pointe rocheuse à une autre pour atteindre un îlot de verdure assurant leur subsistance.
Des oiseaux et des petits mammifères qui s'allient pour survivre : l'un garnissant le garde-manger de l'autre et l'autre informant l'un de la présence de prédateurs.
Un éléphanteau de mer qui usurpe la place d'un plus jeune pour une tétée que lui refuse sa mère estimant qu'il est assez grand pour "nager" de ses propres ailes. Contre toutes attentes, la mère adoptive se laisse berner et chasse son propre rejeton.
Des images fusionnelles de la faune et de son habitat, abordées avec un oeil à la fois artistique et très instructif : une pluie de découvertes sur des espèces animales que l'on croyait familières, mais qui nous surprennent encore... toujours.
Et que dire de leur environnement?
Simplement MA-GNI-FI-QUE!
En filigrane, au début de chaque épisode, on évoque la possibilité de scènes effrayantes.
Notamment, cette baleine qui tente désespérément de garder hors de l'eau la tête de son baleineau pour éviter qu'il se noie; baleineau littéralement chargé, voire "défoncé à mort", par une famille de cinq rorquals en quête de nourriture. Il faut bien manger.
Un rhinocéros frustré qui bouscule une jeune femelle parce qu'elle refuse ses avances.
Est-ce que vous le saviez qu'un puma manque sa cible quatre fois sur cinq lorsque vient le temps de se nourrir?
L'Homme, lui, avec les outils qu'il s'est donné, manque rarement sa cible.
Et ses outils sont nombreux pour se nourrir, pour tuer.
Parce que l'Homme, lui, est... intelligent.
Parce qu'Il a une...conscience.
Et de la mémoire, pour ne pas répéter les mêmes erreurs.
Du moins, ça nous fait plaisir de le croire.
Marielll
Toutes mes pensées à l'Ukraine, ce matin.
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